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Message  Némésis S. Panopolis Dim 31 Mai - 21:56

« Between my pride and my promise ;
PV WILLIAM

    La vie est une série d’épreuve incontrôlable. Trop souvent, on nous attribue une destinée ainsi que des fautes qui ne nous appartiennent pas. J’avais trop souvent voulu changer le monde à ma façon et je m’étais trop souvent tirée dans le pied, comme on dit. C’est pourquoi au fil du temps, au fil des années, je m’étais créé une carapace dure et froide afin que personne ne connaisse la personne que j’étais réellement, la vraie moi. Le destin s’était trop souvent joué de moi et m’avait donné trop d’épreuves, épreuves que je me sentais incapable de surmonter. J’avais tout garder en dedans de moi, si bien que la vie, autrefois belle et douce, était devenue dure et brutale. Je pourrai la comparer à une série de montagnes russes. Pour ses hauts ainsi que ses bas, qu’on ne peut malheureusement pas prévoir. Malgré tout, j’ai maintenant l’impression de m’arrêter à un point de non-retour dans ma vie. Je sais pertinnemment que les decisions que je prendrais à ce jour auront des répercussions plus qu’importante sur ma vie entière. Par le fait même, je me sens incapable d’avancer, tant et aussi longtemps que je n’aurai pas décidé de ce que j’allais faire de ma vie … J’essaie tant bien que mal de rester sereine et paisible face à l’adversité, mais ce n’est pas si facile, n’est-ce pas ? J’ai passé une grande partie de ma vie à prendre sur moi et par le fait même, à prendre tous les défauts qu’on m’attribuait. Dire que j’étais l’essence même de la luxure était plus facile que de voir la vérité en face, j’en étais consciente …

    Alors que les doux rayons du soleil éclairaient mon visage, j’émis un petit cri strident et incompréhensible. Si j’avais pu, je serai probablement restée la journée entière dans mon lit, à me prélasser. Malheureusement, la vie n’étant pas ainsi faite, j’avais maintenant des responsabilités et des devoirs envers certaines personnes. Je ne pouvais me donner le droit de disparaître d’un coup de la MAP car certaines personnes comptaient sur moi. J’étais arrivée à Londres à mes 18 ans et depuis, on pouvait dire que j’en avais fait du chemin. J’étais plutôt fière de ce que j’étais devenue, même si j’avais été fière de moi la majorité de ma vie. Cela faisait partie de mes caractéristiques … En quelques années, j’étais devenue propriétaire de mon propre bar et je photographiais par-ci par-là en temps perdu. Photographier avait toujours été ma passion principale. Au-delà de toutes ces futilités qui passent et qui ne restent pas, cette passion avait toujours été présente dans ma vie et me suivait, au gré de mes émotions. En effet, j’avais pris l’habitude folle de photographier chaque instant de ma vie, comme si j’avais peur d’oublier des événements importants, qu’ils soient heureux ou non. Ouvrant finalement les yeux, je soupira. D’un œil fatigué et un peu perdu, je fixais pertinemment le calendrier.

      *Oh et Zut !*


    Nous étions mardi et comme à chaque mardi, c’était jour de congé pour moi. J’aurai pu me recoucher dans mes draps confortables et moilleux, mais lorsque j’étais reveillé, ma journée commencait. Et puis, je pourrais toujours passer au bar pour voir comment tout se passe. Tournant mollement la tête à ma droite, je regardais doucement la silhouette qui se trouvait à mes côtés. William … Même son nom me donnait des frissons. Depuis des années, je m’étais construit une carapace dure face à l’amour et à ces bagatelles. Pourtant, je sentais que pour une fois, c’était différent. J’avais pris l’habitude de ne jamais avoir de sentiments, c’était toujours plus facile ainsi. Et puis, dès que je sentais qu’une relation commencait à être sérieuse, je disparaissais subitement. En fait, même si je n’aimais pas me l’avouer, j’avais énormément peur et cette peur avait en quelque sorte contrôlée une bonne partie de ma vie. Encore une fois, je m’étais embarqué dans cette relation les yeux fermés, croyant dur comme fer qu’aucun sentiment viendrait me mélanger. En fait, notre rencontre avait été plutôt charmante et je m’en souvenais comme si c’était hier. Pour avoir William, j’avais dû me battre et c’est ce qui avait fait de notre relation une relation aussi spéciale. Au départ, il semblait désinteressé par moi et ce désintérêt m’avait tout de suite plû. On aurait dit que je ne pouvais pas supporter de savoir qu’un homme me résistait. Avec du temps et de la patience, nous sommes finalement tombés dans les bras l’un de l’autre et depuis ce temps, nous étions inséparables. Pourtant, tout n’était pas rose entre nous. Je continuais d’avoir atrocement peur, ce qui me freinait dans cette relation. Je mettais doute et disputes entre nous car je croyais que ce serait plus facile ainsi … Malgré tout, je sentais que j’étais maintenant à un point de non-retour. Celui où il me fallait décider si je me sentais apte à m’ouvrir à de profonds et véritables sentiments …

      « Bon matin ! »


    Posant un délicat baiser dans le coup du jeune homme, je souris vaguement. Bien que tout ne soit pas rose entre nous, nous avions nos petits moments de tendresse. En fait, notre relation ambiguë mettait du piquant. C’était comme si nous devions sans cesse prouver à l’autre que ce n’était pas gagner et qu’il faudrait se battre pour que cela marche. Malheureusement, je ne savais pas si j’en avais la force. Mon petit côté tendre me répugnait. Alors que dans la vie de tous les jours je me montrais dure, froide et distante, je ne pouvais m’empêcher de lui dire des petits mots doux, comme si j’essayais de me convaincre moi-même que tout allait bien …

      « Allez, debout fénéant ! »


    Et voilà, les petits mots doux passés, je repris mes esprits. Le tact n’avait jamais été mon point fort et je m’en rendais compte de jours en jours. Sautant rapidement dans la douche de mon appartement que je partagais avec mon frère jumeau, je m’habillais par la suite rapidement. Puis, comme prise de panique, je sortis en vitesse et alla m’assir sur un banc non loin de là. En fait, je ne savais pas trop ce qui était advenu de William, mais j’avais besoin de prendre l’air. C’était comme si par moment, la peur de tomber en amour m’étouffait et me faisait prendre des décisions stupides. Les cheveux encore mouillés par la douche que je venais de prendre, j’observais les gens marcher, le cœur gonflé de sentiments contradictoires.
Némésis S. Panopolis
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